gin-ichimaru presentation

Nom : Ichimaru.
Prénom : Gin.
Raison de l'exil : Aucun exil.
Âge du personnage : Inconnu, il pourrait très bien être âgé de quelques siècles.
Division souhaitée : Il est le Capitaine de la troisième.

Description physique :
Les voilages noirâtres fats et alanguis trépident tel un linceul de funestes augures, les lestes pans vivotant mièvrement, lovés entre les flancs d'une mante blanchâtre. A sa taille se noue une lanière mégissée, de laquelle s'épand parfois le fat Zanpakutô tandis que le long de son albe échine se dessine le sigle de la troisième division. Vient sa silhouette, nébuleuse enivrante de laquelle s’exhale l’embrun de la funeste destinée … Ses gestes amples demeurent à l’image de son esprit, sereins et acerbes, lents et indicibles … Oxymore que cet homme se complait à épandre en son sillage incertain. Le plus flagrant en ce blason … Son visage. Vain de toute sincère émotion. Un tracé mirliflore au ciselé inégalé moule les courbes étiolées d’une vénusté de jadis, altérée par la matoiserie d’une outrecuidance démesurée. Ses iris obsidiennes, astres livides et miroitantes d’un feu assoupi, se nichent dans le giron enténébré des Abysses matricielles … Et pourtant, nul ne put mirer ces oboles du Fatum, les frêles paupières rosâtres ne dénudant qu'avec pudeur leurs ineffables joyaux, comme si ce fut un pécher que de contempler cette oeuvre de la Création. Des filins argentins balayent un front intelligent, bardé des sillons amers de l’âcreté. Ces fils de soie coulent ainsi le long du galbe fier de sa nuque églantine, séchement coupés et s'accodant le teint morbide de son derme laiteux. Un nez droit fignole le finaud faciès d'Ichimaru et ses lèvres tréfilées se pincent en un rictus suffisant, voire impudent. On pourrait presque le soupçonner dese railler de votre personne tant son sourire ne reflète que sarcasmes et factice amabilité. Et pourtant, sa voix suave ne distille qu’une liqueur miellée, blasant le souffle éthéré de ses soupirs las.

Description psychologique :
Nulle expression ne semble troubler ce visage inaltéré, seule une coite moue de plaisance ombrage ses fins sillons aiguisés de faisanderie. Créature de froideur et opiniâtres en ses âpres palabres, ses lèvres ne s’entrouvrent que pour distiller illusoires espérances et vérités élusives. Et pourtant un charisme nimbe sa superbe, délaissant ses pairs en un mutisme résigné. Nul ne peut se vanter de cerner un esprit si enclavé, un Eden inavoué, érigé tel un écrin abstrus en des parois insolubles. Lettres enluminées d’un carillon d'histrion, ses sagaces paroles n’évoquent qu’un moi enchâssé d’orgueil si bien que son cœur se pare d’une désarmante vanité. Sa loyauté à l’égard de la Soul Society demeure infaillible en apparence, et bien que son âme versatile cède parfois au caprice d’éployer son intarissable aleph, il n’ira point vilipender les membres de la toute puissante Organisation même si par moment, l'on peut douter du bienfondé de ses actes. Le Fourbe ne daigne allouer une aveugle confiance qu'à son Capitaine de jadis, Aizen Sôsuke, complice sempiternel parmi tous ces entrefaites. Il fut un temps où Gin agissait tel un frère au giron protecteur à l'égard de la pulpeuse Matsumoto, mais personne ne sut réellement quelles furent ses schèmes. Parfois, ses palabres résonnent de sarcasmes et le cynisme suinte fatalement d’entre ses lippes écloses, fusant tel un rais délétère vers le fruit de ses turpitudes.

Nom et description de votre Zanpakûto :
Shinzô, qui signifie « Lance Divine ». De taille plus petite qu'un Katana, le Zanpakutô du Fourbe s'avère être en réalité un Wakizashi. La lame affinée se courbe avec triomphe en son fourreau noirâtre tandis que les doigts cerclent la garde enrubannée de nuances albescentes. Entrelacs poudrés d'or, la garde du Zanpakutô façonne un S joliment ciselé.

Shikai :
« Ikorose, Shinsou !» ou « Transperce, Shinsou ! », palabres que devra prononcer le narquois s'il désire user du Shikai. La puissance conférée au Zanpakutô devient relativement élevée et de par la pointe effilée du wakizashi, Gin peut repousser n'importe quelle masse aussi imposante soit-elle. Le shikai lui alloue l'avantage d'agir à distance, la lame s'allongeant à volonté et lacérant tout ce qui osera se dresser sur son chemin.

Bankai :
Inconnu, même si en tant que Capitaine, il est censé le maîtriser.

Histoire :
Un passé inavoué que nul ne saurait fredonner, ni même murmurer tant les bribes délaissées par Ichimaru ne sauraient combler le vélin de ses propres archives. Cette créature d'apparence narquoise naquit au Rukongaï ... C'est ce que l'on pourrait croire effectivement. Eut-il une existence terrestre ? Peut-être, peut-être pas. Eut-il été meilleur si cela avait été le cas ? Certains se complaisent à le certifier. D'autres doutent. Soit parce qu'ils ne savent rien de ce qu'il fut, soit parce qu'ils prétendent le contraire. Ichimaru n'est guère du genre à revendiquer quoique ce soit quant à sa personne ... Ah si : il souligne ne point affectionner les histoires s'achevant tragiquement.
Ainsi bien peu de personnes peuvent s'enhardir de cerner un tel individu, et lui-même semble se plaire à noircir son histoire de volutes nébuleuses, comme s'il s'amusait à égarer les quelques hasardeux désirant percer ses secrets en un lacis abscond... Là encore, fallait-il qu'Ichimaru en nourrisse.

Tout ce que l'on sait de cet ... Aigrefin, c'est qu'il fut accepté au sein de l'Académie des Shinigamis sans réels obstacles après avoir brillamment réussi les épreuves d'entrée. Ichimaru demeurait un étudiant affable et maniéré en dépit de cette sempiternelle moue d'impudente complaisance régnant sur les traits effilés de son faciès. Au gré de toutes ces années au sein de l’école, l’estudiantin rayonnait, ses aptitudes lui allouant immédiatement l’attention d’un homme des plus intrigants : Aizen Sôsuke. Entre temps, le jeune homme fit la rencontre d'une bambine à l'indicible vénusté et répondant au nom délicieux de Rangiku Matsumoto. La Demoiselle, tenaillée par cette âpre et insolite sensation qu'est celle de la faim, agonisait misérablement à l'orée d'une ravine malaisée par la folle risée imbue de poussières. Ce fut à cet instant que la frêle silhouette du Bambin émergea d'entre les volutes ensablées, ses menottes chargées de vivaces espérances. Il revigora la Jouvencelle en lui offrant de quoi de sustenter avant de lui proposer de le rejoindre à l'Académie. Matsumoto, sans doute parce qu'elle n'avait guère d'autres solutions, accepta une fois que l'aversion envers cet étrange personnage fut dissipée. Tous deux se nouèrent d'une sincère amitié, la Donzelle demeurait l'une des seules personnes en laquelle Ichimaru faisait réellement confiance. Ce fut en tout cas ce qui transparaissait, et pour une fois ses actes ne démentissaient point ce constat.

Vint le jour où les examen finaux se profilèrent et ce fut une nouvelle occasion allouée à Gin afin d'éployer son génie sous l'oeillade inquisitrice de l'exquis Capitaine Sôsuke. Ce dernier le fit intégrer à la Cinquième Division afin de le former, puis de le prendre sous son aile. L'Aigrefin devint alors le Lieutenant de ce pôle du Gotei 13. Rien n'avait changé dans son attitude, le jeune homme demeurant versatile, plaisantin et exprimant cette déférence qui lui était si propre. Ichimaru accompagnait toujours son capitaine où qu'il se rendît, notamment lorsqu'il inspectait l'Académie en quête de prodiges. Arabai, Izuru et Hinamori succédèrent à Gin en tant que nouveaux génies au sein de la Cinquième Division. Ces derniers contemplèrent la puissance des deux hommes lors d'un entraînement ayant malheureusement viré au carnage, béats d'admiration, ils se jurèrent d'acquérir un tel niveau d'excellence.Il profita néanmoins de ses liens avec Sôsuke pour que Matsumoto réussisse les examens de l'école à part et soit intégrée à la Cinquième division, avant de migrer, plus tardivement, vers la Dixième sous le commandement du jeune Hitsugaya Toushirou.
Peu de temps donc après cet entrefaite, Gin s'éleva au rang prestigieux de Capitaine de la Troisième Division, tandis que dans le même temps, le noble Kuchiki prenait les rènes de la Sixième. Il rencontra à plusieurs reprises la petite soeur adoptive de ce dernier, celle-ci demeurant irrémédiablement figée d'effroi en sa présence malgré l'amabilité de ses palabres à l'égard de Byakuya. Par ailleurs, le jeune blondinet nommé Kira rejoignit la Troisième Division en tant que Lieutenant. Ichimaru semblait affectionner ce garçon et perfectionna ses techniques de combat en développant son potentiel.

Tout semblait se dérouler à merveille et pourtant, le comportement du Versatile se muait jour après jour, devenant incertain, voire inexplicable ce qui lui valu la défiance de ses pairs dont Toushirou. Il n'essayait même pas de se justifier, à croire que cela n'avait que peu d'importance à ses yeux. Mais surtout ... Hitsugaya, entre autre, n'avait que trop peu d'éléments légitimes afin de le descréditer. Néanmoins, l'Aigrefin continuait de voir son amie de toujours, la dolce et noceuse Matsumoto, tous deux conversant en toute insousciance comme aux premiers balbutiements de leur camaraderie. Cette pérenne amitié lui demeurait chère en dépit de l'image peu laudative qu'il reflétait ces derniers temps. Par dessus tout, la demoiselle du clan Kuchiki fut arrêtée pour avoir transmis ses pouvoirs de Shinigami à un mortel, un crime jugé comme impardonnable selon les lois de la Soul Society. Cependant, nul ne savait ce qui se profilait au sein des ombrines du Seireitei ...

Post RP :
La risée balayait les volutes poussiéreuses avec caprice, se repaîtrait avec liesse de cette vénale supériorité jusqu'à ce qu'il silhouette charbonneuse vinsse outrager sa superbe. La chaloupe éolienne, ses pieds légers foulaient les lambris vernissés avec lenteur, son ombre coulait avec l'arrogance faussement ingénue de ces êtres nimbés de mystères. Les menottes ivoirines du Sycophante ballotaient l'étoffe fuligineuse et caressaient d'une dolce chatterie les volutes immaculées de sa mante. L'astérie rutilante bénissait l'éther et ainsi la nature en émois se laissait bercer en un délicieux bain de lumière. Les parois triomphantes de la Soul Society s'érigeaient, placides et bégnines tandis que le Douceureux arpentaient les venelles quiètes de sa propre division. Par moments, son visage s'occultait d'ombres sereines, ces dernières coulant au gré des ineffables sillons qu'il arborait. Ses lèvres finement poudrées d'une sibylline impression de candeur s'étiraient en un sourire désarmant, voire excédant tandis que ses prunelles incarnates se voilaient sempiternellement de pétales de chair. On pourrait presque trahir en cette moue une once de bienveillance, mais non. Se souciait-il seulement de son image ? Non, l'Aigrefin ne daignait même pas justifier son comportement de ces derniers temps. Et pour cause ! Il agissait délibérément, de manière inexplicable. Pour quelles raisons ? Croyez-vous qu'il ira les chanter au détour d'une quelconque ruelle ? Ce serait le sous-estimer.

Eparses fils vernissés, Zéphyr chahutait la chevelure folâtre, le minois épanché et lorgnant les prunelles faisandées du Douceureux, dérobant à son ouïe moqueuse les vulgaires et mièvres notes pianotées par la Nature badine. Ichimaru. Psyché de l’âtre spirituel, miroitant en ses iris spectraux, dont le brasillement babillard assombrissait l’éclat déjà si insipide et reflétait que de labiles souvenirs. Baignée en cette alcôve enluminée, la silhouette vaporeuse s’éludait en une fallacieuse rêverie, comme si le monde alentour n’offrait nulle importance à ses œillades blasées. Ses pensées stridulaient tel un flot intarissable de quêtes, de bénignités avares et de vénales ambitions que nul homme sur terre ne pouvait concevoir en sa misérable trivialité. Ses lippes ne feignaient point de se mouvoir tant le mutisme lui seyait à merveille, enclavant cette funeste vénusté en des traits tréfilés, si blandices dans leur superbe rubanée d’un rictus tout à la fois affable et fielleux. Qui s’enhardissait de cerner les sinueux concetto de l’Affable ? Nulle créature. Seul cet Homme … Aizen avait su piquer cette gloriole, prophétisant des souhaits jusqu’alors latents en son moi profond, Gin perçut les pétales exquis d’un avenir tel qu’il l’érigeait lui-même.

Enfin, les foulées se figèrent, glissèrent d'une lenteur hyperbolée jusqu'à la rembarde boisée. Les finaudes phalanges vinrent pirouetter le long du bois lustré, puis comme abusé de quelques fugaces songeries, Ichimaru s'y accouda, ses bras éburnés accompagnant son élan. Si Matsumoto mirait ce bien insolite spectacle, sans doute n'y aurait percu nulle bizarrerie de sa part contrairement à bien d'autres Shinigamis. Quel fut le fruit de cette rêvasserie si impromptue ? Bonne question. La fameuse Kuchiki Rukia... Gin souriait. Non, impossible. Ses lèvres se plissaient intarissablement en un ris complaisant. Et pourtant, en son fort intérieur, il souriait réellement. Non pas qu'il fût jovial à l'idée de contempler le supplice à venir de la Demoiselle, mais cet entrefaite signé de l'esprit matois de Sôsuke embaumait leurs schèmes de félicité.

Un bruissement feutré l'extirpa de cette languissante torpeur, les fines paupières papillonnaient imperceptiblement, dénudant ainsi ses prunelles tréfilées. Le minois d'Ichimaru dodelina, une oeillade distraite fusant vers le papillon de l'Enfer voletant à une infime distance de ses pommettes.

« Une réunion ? Maintenant ? Voilà qui est fâcheux. »

Souffla-t-il en un chuchotis mielleux avant qu'un soupir achève cette euphonie. L'oeuvre d'Aizen. Qu'avait-il à lui transmettre cette fois-ci ? Ou plutôt « à leur transmettre » car Ichimaru ne scandait point une mascarade solitaire les desseins de l'Intriguant. Tôsen, celui dont on ne pourrait se méfier, oeuvrait également. Quoiqu'il en soit, ce ne serait guère en cette journée qu'Ichimaru pourra rejoindre la délicieuse Matsumoto. Lentement, l'Aigrefin, d'un outrecuidant pivot de talons, délaissa son appui si joliment vernissé avant de s'engouffrer dans le giron des ombrines mouvantes et lovelaces qu'éperdaient les palisses immaculées du Seireitei